Le lac Nakuru est un lac très alcalin et très peu profond. Entouré de forêts et de prairies, il est alimenté par quatre cours d’eau intermittents et la rivière Ngosur, une rivière permanente. Divers écosystèmes, dont des marais à carex, des prairies inondées de manière saisonnière, des prairies sèches, des forêts en plaine d’inondation et divers types de maquis, abritent certaines espèces de mammifères menacées au niveau mondial, telles que le rhinocéros noir (Diceros bicornis), espèce en danger critique, et l’hippopotame commun (Hippopotamus amphibius), espèce vulnérable, ainsi que des espèces d’oiseaux menacées au niveau régional telles que l’anhinga d’Afrique (Anhinga rufa) et la grande aigrette (Ardea alba). Le Site abrite une importante population de flamants nains (Phoeniconaias minor). L’introduction du tilapia Oreochromis grahami dans le lac dans les années 1960 a attiré d’autres consommateurs secondaires, notamment plusieurs espèces d’oiseaux piscivores. Le tilapia Oreochromis nilotica a également été introduit par accident, ce qui a augmenté le nombre d’espèces d’oiseaux consommant des poissons d’eau douce. Le tourisme est la principale activité du Site et attire chaque année plus de 300 000 touristes locaux et étrangers. Les menaces à l’intérieur du parc sont notamment la présence de plantes envahissantes et de clôtures, qui bloquent la migration des animaux, tandis que les menaces dans le bassin versant du lac incluent l’expansion de la ville de Nakuru, ainsi que les activités forestières et agricoles qui dégradent la qualité de l’eau, aggravent l’érosion et augmentent la sédimentation.