Le site, qui est limitrophe de la Côte d’Ivoire, est une zone de transition entre la savane et la forêt pluviale, et se compose de rivières permanentes et de marais d’eau douce saisonniers ainsi que de forêts denses sèches, de savanes arbustives et de prairies. Il fait partie du bloc écologique Comoé-Léraba qui compte environ dix aires protégées dans la région des Cascades et forme, avec le Parc national de la Comoé, en Côte d’Ivoire, un vaste complexe écologique. Le site abrite des espèces menacées comme le guépard, l’éléphant et le lion ainsi que différents animaux à des étapes biologiques critiques. Le site est important pour la recharge des eaux souterraines, la maîtrise des crues, la stabilisation microclimatique, la rétention et l’exportation des sédiments et des matières nutritives, et la protection contre les tempêtes. Il accueille des activités de chasse, de tourisme et de pêche. Le site a un plan de gestion mais il est confronté à différentes difficultés, notamment l’exploitation illégale des aires protégées, la cueillette et la récolte de bois non durables, le braconnage, et la pollution de l’eau.