Ce Site Ramsar est formé d’une lagune littorale d’eau salée qui communique avec la mer par un passage étroit et englobe les estuaires de quatre cours d’eau. Il comprend les zones les plus élevées d’un estuaire barré dominé par les vagues et caractérisé par de vastes étendues intertidales, des marais salants et des côtes sablonneuses qui jouent un rôle essentiel dans la préservation de sa biodiversité ichtyologique et aviaire. Les vastes étendues intertidales servent de zones d’alimentation et les marais salants d’aires de repos et de recherche de nourriture pour les oiseaux d’eau. La lagune d’Orielton est l’un des deux seuls sites de Tasmanie sur la voie de migration Asie de l’Est-Australasie. On trouve sur le site des espèces estuariennes et marines de poissons, dont plusieurs espèces de requins prélevés à des fins commerciales. Le site a également été classé « Shark Refuge Area » (sanctuaire de requins) en vertu de la Loi sur la gestion des ressources marines vivantes de Tasmanie. Bastion écologique pour une espèce endémique d’étoile de mer vivipare (Parvulastra vivipara), le site sert d’habitat à quatre espèces menacées et à plusieurs marais salants. Depuis son inscription sur la Liste des zones humides d’importance internationale en 1982, des changements notables sont intervenus au niveau de l’hydromorphologie, des herbiers marins et des marais salants du site. On en ignore l’ampleur exacte de ces changements mais l’évolution est globalement favorable. Un plan des gestion du site a également été mis en place.