Situé dans le bassin du Rhin, ce Site Ramsar est constitué d’un lac d’eau douce à la végétation submergée. Il a été séparé de l’IJsselemeer par la fermeture de l’Houtribdijk en 1976. Les deux précédents Sites Ramsar d’« Ijmeer » et de « Markemeer » ont été regroupés en un seul en reprenant la délimitation du site Natura 2000, ce qui a entraîné une augmentation de la superficie totale de 131 hectares. Cette zone humide présente une importance internationale pour un grand nombre d’oiseaux nicheurs et non nicheurs ; elle accueille régulièrement plus de 20 000 oiseaux d’eau hivernants, dont des espèces protégées telles que le canard chipeau (Anas strepera) ou le canard siffleur (Anas penelope). De très nombreux fuligules milouins (Aythya ferina), fuligules morillons (Aythya fuligula) et foulques macroules (Fulica atra) y font halte sur des zones relativement restreintes. Le lac constitue également une importante aire de frai, d’alevinage et d’alimentation pour des poissons et des mollusques, et joue un rôle de premier plan en tant que réservoir d’eau douce pour l’irrigation. Les activités humaines comprennent la navigation de plaisance, le tourisme, les activités d’extraction, la pêche commerciale, le trafic maritime, la gestion de l’eau, la conservation et la recherche. Baptisé « Marker Wadden », un vaste projet de restauration de l’écosystème est en cours visant à créer un archipel de 10 000 hectares au total en prélevant du sable, de l’argile et du limon du Markemeer.