Le site est un complexe de cours d’eau, oasis et marais permanents et temporaires au centre du désert du Sahara nigérien qui abrite plusieurs espèces en danger telles que le guépard, le mouflon à manchettes et la gazelle Dorcas vulnérables, ainsi que l’addax (Addax nasomaculatus) en danger critique d’extinction. Deux cent quatre‑vingt‑dix espèces de plantes à fleurs et 150 espèces d’oiseaux ont été dénombrées dans le site, notamment des résidents permanents et des migrateurs du Paléarctique. Ces oiseaux comprennent le héron cendré (Ardea cinerea), l’autour sombre (Melierax metabates), le vautour percnoptère (Neophron percnopterus), le grand‑duc africain (Bubo africanus) et la cigogne blanche (Ciconia ciconia). La zone humide joue un rôle important dans la maîtrise des crues tandis que la végétation sert de trappe à sédiments. Le site a une importance archéologique et culturelle compte tenu des vestiges d’anciennes cités telles que la ville touareg abandonnée d’Assodé, les gravures néolithiques montrant des animaux tels que les girafes et les éléphants localement éteints, et des objets tels que des arcs, des poteries et des coquillages qui rappellent les caravanes qui sillonnaient la région. La désertification, associée aux pressions anthropiques, change l’écologie de la région et en conséquence sa capacité d’accueillir des populations aussi bien humaines qu’animales.