Le site comprend plusieurs aires protégées sur l’île de Runde, les îles voisines de Skjervøya et Grasøya et les îlots qui les entourent et accueillent des espèces d’oiseaux menacés au niveau national comme la mouette tridactyle (Rissa tridactyla) et le guillemot de Troïl (Uria aalge). La vie sauvage est dominée par les oiseaux qui nichent dans les falaises et Runde abrite régulièrement plus de 120 000 couples nicheurs. Les pentes des collines et le plateau de Runde sont dominés par des landes ouvertes, de petites mares d’eau douce et des prairies, ainsi que par des tourbières importantes pour le stockage du carbone et qui offrent des sites de nidification à des espèces telles que le grand labbe (Stercorarius skua). Le site accueille des populations importantes d’espèces vulnérables telles que le macareux moine (Fratercula Arctica), l’océanite cul-blanc (Oceanodroma leucorhoa) et l’eider à duvet (Somateria mollissima), une espèce quasi menacée. Il n’y a pas d’établissements humains dans les aires protégées mais le site accueille des activités de tourisme, de pâturage pour les moutons, de recherche scientifique et le projet SEAPOP de suivi et de cartographie des oiseaux de mer. Le site étant devenu une destination touristique populaire, les perturbations éventuelles à l’encontre de l’avifaune font désormais l’objet d’une surveillance. Les marées noires causées par les bateaux constituent un autre risque.