Le site est une réserve naturelle côtière comptant des centaines d’îles, de récifs, d’îlots et des eaux marines peu profondes, dans la zone côtière extérieure. On y trouve de vastes lits d’algues et de varech et une riche diversité d’invertébrés marins et de poissons. Les parties périphériques de la région présentent des récifs et des affleurements rocheux dénudés par la violence de la mer tandis que les îles les plus grandes, plus protégées, possèdent des tourbières et des prairies. La végétation est, dans une large mesure, caractérisée par l’agriculture traditionnelle ; par exemple, les grandes landes ont été brûlées et ont servi de pâturage au bétail pendant des siècles. Le site est une zone d’hivernage, de mue et de reproduction très importante pour les oiseaux de mer et pour les phoques qui mettent bas sur le littoral, et il abrite des espèces d’oiseaux vulnérables telles que la harelde boréale (Clangula hyemalis) et le macareux moine (Fratercula arctica). Il accueille également d’importantes populations de plusieurs espèces de phoques comme le phoque gris (Halichoerus grypus) et le phoque commun (Phoca vitulina). Parmi les activités anthropiques, il y a la conservation de la nature, la pêche, l’élevage et la navigation. Le site compte deux phares classés comme monuments, protégés en vertu de la loi sur le patrimoine culturel. Les phoques font l’objet d’une recherche continue de même que les populations nidificatrices de grands cormorans (Phalacrocorax carbo) sont elles aussi surveillées.