Le site est une formation de cône alluvial fermé, à la frontière avec le Mali, qui compte des rivières et des lacs saisonniers ainsi que des zones humides artificielles telles que des terres agricoles inondées saisonnièrement et des espaces de stockage de l’eau. L’écosystème est dominé par des forêts sèches qui occupent des micro dépressions fermées, reliées par des canaux garantissant leur approvisionnement en eau. Les masses d’eau temporaires s’étendent en hiver et sont absorbées dans le sol lorsque commence la saison sèche. Le paysage est remarquable en raison des dimensions de la plaine d’inondation et de la végétation dense dominée par des buissons épineux et à Combretaceae. La végétation s’étend aussi sous forme de forêts galeries en amont, au delà de Banh. On y trouve des espèces telles que le phacochère, le crocodile et le chacal. C’est un refuge pour des milliers d’oiseaux, notamment le francolin et la pintade ainsi que pour les oiseaux migrateurs qui viennent (selon les agriculteurs) du delta intérieur du fleuve Niger. Le site attire aussi des éleveurs; la fin de la saison des pluies et l’assèchement des mares temporaires entraînent une convergence des troupeaux vers la zone humide. Les règles coutumières mises en place par les éleveurs interdisent les activités agricoles dans le bassin endoréique de Sourindou-Mihity qui leur sert de refuge en cas de sécheresse.