Ce sont des zones humides aux eaux salines et permanentes, alimentées par l’Oued Khrouf, le surplus d’eau d’irrigation des palmeraies et les eaux souterraines d’amont dont se servent et que rejettent les villages voisins. Situé dans une zone de steppes arides, le site offre un habitat à une gamme remarquable d’oiseaux migrateurs et sédentaires et de poissons, y compris des espèces indigènes encore peu connues. En 1999, plus de 28 000 oiseaux ont été comptés dont plus de 14 000 flamants roses. On a aussi observé le busard des roseaux et le balbuzard pêcheur migrateur. La répartition des espèces de plantes est conditionnée par l’hydrophilie et la salinité du sol. La végétation alimente les troupeaux mais elle sert surtout aux résidents locaux pour la fabrication de toits et pour l’ombre. Les menaces pour les caractéristiques écologiques du site comprennent la pollution par les eaux usées non traitées venant des palmeraies irriguées, la chasse mal réglementée, le surpâturage et l’érosion éolienne.