Le site est une dépression salée entourée de palmeraies et traversée par plusieurs canaux qui drainent l’eau excédentaire des plantations et de la ville voisine. Plusieurs espèces d’oiseaux de la voie de migration Afrique-Eurasie font escale dans le site ; certains y passent l’hiver comme le tadorne casarca Tadorna ferruginea, tandis que d’autres y nichent, notamment l’échasse blanche Himantopus himantopus et l’avocette élégante Recurvirostra avosetta. Les mammifères du site n’ont pas encore fait l’objet d’études approfondies. La végétation saharo-méditerranéenne appartient à 12 familles et certaines, comme Chenopodiaceae, sont connues pour leurs propriétés médicinales contre les problèmes gastriques et devraient bénéficier de mesures de protection spéciales pour empêcher la surexploitation. La pollution par les eaux usées et le déversement illégal de déchets sont les principales menaces pour les oiseaux du site. Un plan de gestion a été proposé qui vise à mieux sensibiliser par la construction d’un écomusée et d’un centre d’accueil des visiteurs, de tours d’observation des oiseaux et de campagnes d’éducation.